UNE CERTAINE HISTOIRE DE FRANCE EN CHANSONS
Ces chansons qui ont fait l’histoire…
Jean-Pierre Ménager et ses habituels complices retracent le parcours de ces chansons françaises qui ont fait l’histoire. C'est un joli voyage dans le temps qui commence en 1871 — c’est-à-dire la Commune, période insurrectionnelle de l’histoire de Paris qui s’achève par les derniers combats au cimetière du Père-Lachaise — jusqu’au début des années 1960. C’est distrayant, culturel et quelquefois même… émouvant.
Les chansons ont toujours exercé une certaine influence sur notre histoire. Qu’elles soient poétiques, engagées ou même légères, elles sont souvent le reflet de notre société.
Longtemps, jusqu’au milieu du XIXème siècle, la chanson a joué le rôle du journal : des chanteurs ambulants allaient de village en village, répandant, par des complaintes, les tristes récits de crime ou les hauts faits des grands généraux. Dans les périodes de crise, la chanson se transformait en arme contre le roi et le gouvernement : ainsi, des mazarinades (dirigées contre le cardinal Mazarin), nées par centaines à Paris sous la Fronde, ou des chansons ouvrières, chantées dans les manifestations de rues, servaient à répandre des idées et à exprimer des aspirations communes à un groupe ou un peuple.
Montmartre Bohème.
Vers la fin du XIXème siècle, les cabarets de la Butte Montmartre, fréquentés par de nombreux artistes — de Max Jacob à Pablo Picasso en passant par Blaise Cendrars ou Francis Carco —, sont de plus en plus nombreux à proposer des spectacles et certains artistes, comme Aristide Bruant poète de l’argot et un des créateurs de la chanson réaliste, connaîtront un énorme succès.
Plusieurs de ces cabarets — Lapin Agile, le Moulin de la Galette —, hauts lieux du Montmartre Bohème, deviendront après la seconde guerre mondiale un tremplin pour de nombreux chanteurs débutants comme Bourvil, Édith Piaf, Jacques Brel, Dalida, Pierre Perret, Claude Nougaro etc.
Du music-hall aux phénomènes « yéyés ».
De la Belle Époque aux années cinquante, le music-hall connaîtra en France un succès considérable avec des artistes comme Félix Mayol, Mistinguett, Maurice Chevalier, Georgius, Joséphine Baker, Charles Trenet ou Fernandel, qui feront les beaux jours de l’Eldorado, la Scala, l’Alhambra ou le Casino de Paris.
Concurrencé par l’ouverture des clubs de jazz et cabarets « rive gauche », le music-hall connaîtra peu après un certain déclin, mais quelques salles de spectacle — Bobino, l’Olympia — résistent et donnent la possibilité à de nouveaux jeunes chanteurs de s’exprimer : Georges Brassens, Gilbert Bécaud , Jacques Brel précéderont l’arrivée des phénomènes « yéyés » Richard Anthony, Johnny Hallyday, Les Chats Sauvages, Les Chaussettes Noires.
Une balade historique et musicale, un véritable « son et lumière ».
Dans ce spectacle de 1h30 en 44 tableaux retraçant le parcours particulier de 53 chansons, avec bruitages et vidéos illustrant chaque époque — certains faits historiques sont dits par la comédienne Jacqueline Danno —, vous retrouverez beaucoup de mélodies qu’ont chanté vos parents et grands-parents. Une balade historique et musicale, un véritable « son et lumière » !
Fabrice Kohl : Batterie, chant
Jean-Louis Mounier : Saxophone, chant
Claude Louarn : Guitare, chant
Jean-Pierre Ménager : Accordéon, piano, chant
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